Des phénomènes invisibles provenant du sous-sol de la Terre,   de nos technologies moderne,   ou encore de « mémoires parasites »  pollueraient nos habitats,  affectant potentiellement notre santé et notre bien-être. 
La géobiologie s’intéresse à ces influences subtiles, et permettrait de les neutraliser. 

Qui n’a jamais eu l’impression de ressentir de bonnes ou de mauvaises ondes en entrant quelque part ? Combien de personnes voient leurs petits ennuis de santé quotidiens s’envoler subitement dès qu’elles quittent leur maison quelques jours, pour les retrouver, à peine rentrées ? Combien de personnes se plaignent d’être toujours malades ou fatiguées depuis qu’elles ont déménagé ou changé de bureau ? Les maisons qui portent la malchance existent-elles vraiment ? Des lieux où, qui que soient leurs occupants, les mêmes histoires se répèteraient indéfiniment.

Les lieux auraient une influence sur nous. Certaines zones spécifiques d’une pièce se révèleraient même particulièrement perturbatrices pour l’organisme lorsqu’on y demeure trop longtemps. C’est pourquoi, précisément, bien choisir l’emplacement de notre lit, de notre siège de bureau, de notre canapé et de tout autre endroit où nous séjournons plusieurs heures par jour ou par nuit, ferait partie des facteurs essentiels à notre équilibre. Il s’agirait, non pas de problèmes d’insalubrité flagrante, mais de phénomènes invisibles, méconnus ou ignorés, émanant de notre environnement – extérieur et intérieur – qui pollueraient insidieusement nos lieux de vie. Une exposition prolongée à ces « ondes » nocives provoquerait – de façon variable d’un individu à l’autre, selon sa sensibilité – des troubles du comportement et/ou de graves problèmes de santé : stress, sautes d’humeur, fatigue chronique, manque de concentration, maux de tête à répétition, troubles du sommeil, pertes de mémoire, dépression nerveuse, baisse du système immunitaire, dérèglements endocriniens – et parfois – maladies dégénératives et cancers… Ces mauvaises « ondes » pourraient même avoir aussi une incidence sur notre vie : des périodes de « poisse » qui s’éternisent et des projets qui stagnent, quelle que soit l’énergie qu’on y met… Mais de quoi s’agit-il ?

La géobiologie : une médecine de l’habitat

La géobiologie (du grec, gé : la Terre, bios : la vie, logos : la connaissance) étudie l’impact de tous ces phénomènes invisibles, et permet d’appréhender l’influence des lieux sur tout ce qui vit : l’homme, l’animal, les végétaux. Cette discipline transversale aux frontières de la science allie la géologie, la physique, la biophysique, la biologie mais aussi – et c’est là que le mélange des genres est surprenant – la radiesthésie. En effet, si certaines de ces « ondes » se mesurent aujourd’hui avec des appareils scientifiques sophistiqués, d’autres, plus subtiles, ne pourraient se détecter qu’avec l’aide d’outils comme le pendule, la baguette de coudrier utilisée traditionnellement par le sourcier, les radmasters – deux baguettes coudées en forme de L – ou encore l’antenne de Lecher.

Spécialiste de l’invisible, le géobiologue est une sorte de « médecin de l’habitat », dont les pratiques nécessitent, à la fois, des qualités techniques et sensorielles. Apparenté à l’art du sourcier, son domaine de compétences est cependant bien plus vaste que la simple recherche d’eau souterraine puisqu’il va s’intéresser à tout ce qui se trouve sous nos pieds – failles, veines d’eau, nappes, cavités… – mais aussi tout un tas d’autres phénomènes impalpables émanant du sous-sol de la Terre et de l’espace, susceptibles d’altérer la « qualité vibratoire » d’un lieu. Autrement dit, le « potentiel régénérateur » qu’une maison, un appartement ou un bureau peut avoir sur ses occupants.

Si son travail se limitait, il y a encore quelques décennies, à déceler les rayonnements potentiellement nuisibles d’origine naturelle, le géobiologue doit désormais intégrer à son expertise les sources de rayonnements artificiels, provenant de nos réseaux électriques (lignes à haute tension, transformateurs), des télécommunications modernes (téléphone mobile, wifi, 3G, antenne relais, téléphone DECT fixe sans fil…), d’une mauvaise installation électrique ou encore de nos équipements domestiques (télé, ordinateurs, ampoules basse consommation, four micro-ondes, radio-réveil…). Pour les médecins de l’habitat, ces phénomènes nuisibles peuvent donc être telluriques, cosmiques, électromagnétiques, électriques, électrostatiques, physico-chimiques, et même, dans certains cas, « éthériques » et « paranormaux ».

Plus surprenant encore, la plupart des géobiologues se disent aussi capables – quand c’est possible – de « neutraliser », de « réharmoniser » ou de « dégager » une majeure partie de ces influences néfastes grâce à de mystérieuses techniques qui rappellent étrangement celles de l’acupuncteur, de l’homéopathe ou du guérisseur …

Audrey MOUGE – Magazine Inexploré/ INREES – 03/09/15